Après un 1er trimestre doux et normalement arrosé avec un débourrement enregistré 1ère semaine d’avril assez conforme à la normale, un épisode de gel historique a lourdement frappé notre vignoble le 27 avril au matin avec des températures de l’ordre de -4 à -6°c. La perte de récolte à ce stade avait été estimée à 50%. En mai un temps chaud et sec a favorisé un début de floraison très précoce (10 jours d’avance) sur les parcelles non gelées. Pour les autres le retard enregistré a été de l’ordre de 3 semaines. Les mois qui ont suivis ont été dans l’ensemble chauds et secs mais sans excès de température accélérant encore le cycle végétatif de la vigne pour laisser penser à une date de récolte parmi les plus précoces depuis 30 ans. Les quinze premiers jours de septembre ont été très humides, avec des pluies régulières et un cumul de l’ordre de 80 mm mettant nos nerfs à rude épreuve. Les conséquences ont été très variables d’un vignoble à l’autre, du sud au nord du Médoc. Le type de sol, les pratiques culturales et le suivi quotidien de la maturité ont été des facteurs clés de réussite.